Titre : Ce que le jour doit à la nuit – Auteur : Yasmina Khadra
Editions : Pocket, 2009 – Nombre de pages : 441 p.
Date de lecture : février 2020
Résumé
Algérie, années 1930. Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l’espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l’Oranais, le jeune garçon s’intègre à la communauté pied-noir. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives : « les doigts de la fourche », comme on les appelle. Et le bonheur s’appelle Émilie, une « princesse » que les jeunes gens se disputent. Alors que l’Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s’entrechoquent. Femme ou pays, l’homme ne peut jamais oublier un amour d’enfance…
Mon avis
Ce titre est mon préféré de Yasmina Khadra. J’avais lu des romans plus récents, La dernière nuit du Raïs ou encore Dieu n’habite pas la Havane. Dans celui-ci, le thème de la guerre d’Algérie, abordé plusieurs fois, montre bien la violence vécue par les habitants.
Les personnages sont profonds, Younes est très attachant, bien que parfois agaçant dans son entêtement ! Nous ne pouvons qu’être révolté par son enfance difficile. Nous nous rendons compte du temps qui passe et de l’enfant qui devient adolescent puis adulte à travers ses différentes amitiés et relations. Un roman qui se déroule sur plusieurs décennies et qui nous affirme la puissance de l’amour, que ce soit pour son pays ou pour quelqu’un.
Citation
« Si tu veux faire de ta vie un maillon d’éternité […], aime… Aime de toutes tes forces, aime comme si tu ne savais rien faire d’autre, aime à rendre jaloux les princes et les dieux… car c’est en l’amour que toute laideur se découvre une beauté. »